Lors de la 45ème réunion du conseil des ministres tenue vendredi 21 août en mode vidéoconférence, le chef de l’État Félix Tshisekedi a instruit le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité et le ministre de la Justice de prendre des mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité du docteur Dénis Mukwege, médecin directeur de l’Hôpital Général de Référence de Panzi au Sud-Kivu.
En effet, le docteur Mukwege, lauréat du Prix Nobel de la Paix 2018 est victime des intimidations, correspondances haineuses et menaces de mort pour avoir mené un plaidoyer en faveur de la paix dans l’Est du pays, en proposant la création d’un tribunal pénal international pour la RDC afin de juger les graves crimes qui y sont commis contre la population civile.
Selon le compte rendu fait par le ministre d’État à la communication et médias, Jolino Makelele, le président de la République a informé les membres du Conseil des Ministres de ces intimidations, correspondances haineuses et menaces de mort dont est victime ce Prix Nobel de la paix 2018.
Tout en invitant les ministres concernés à ouvrir les enquêtes sur ces faits, F. Tshisekedi appelle à la prise de conscience sur la violence dans l’Est de la RDC, qui est un soutien à la sécurité de tous les Congolais.
Les États-Unis et le Canada ont également condamné les actes d’intimidation et menaces de mort dont est victime Denis Mukwege.
Mike Hammer, ambassadeur américain en RDC a estimé que les appels à la responsabilité pour la restauration de l’autorité de l’État dans l’Est du pays sont essentiels.
Dostin Eugène Luange