Le Groupe de 13 personnalités (G13) favorables aux réformes électorales pose ses valises à Lubumbashi. Dans la ville cuprifère, Delly Sessanga, Patrick Muyaya, Jacques Ne joli…vont échanger avec l’une de grandes figures de la coalition LAMUKA, à savoir Moise Katumbi. L’initiative prise par ces hommes politiques seront au centre des discutions avec le numéro un d’ « Ensemble pour le changement ».
Bien avant qu’il ne prend langue avec le G13, Moise Katumbi a donné sa position sur cette question. Dans un échange en ligne le mardi 26 août avec l’ambassadeur américain en RDC, le chairman et Mike Hammer ont été d’accord sur un point : « la nécessité d’apporter des réformes pour que le processus électoral de 2023 se déroulent dans des bonnes conditions ». Voilà qui suffit pour dire que Moise Katumbi et ses collègues politiques devront mettre sur une même longueur d’onde sur cette épineuse question bien que n’appartenant pas d’une même famille politique.
Avant de s’envoler pour Lubumbashi, le G13 a rencontré Martin Fayulu, un autre ténor de l’opposition congolaise. Les échanges ont porté sur les propositions du groupe de 13 personnalités sur le changement à apporter au système électoral congolais et la recherche du consensus autour de ces réformes.
« Nous recherchons un consensus parce qu’il y a des divergences, mais cette mission n’est pas impossible. Nous devons construire ce consensus pour la stabilité de notre pays et pour garantir que les élections de 2023 soient conformes aux standards démocratiques. Les dernières semaines, ceux de la majorité et ceux de l’opposition étaient tous dans la rue. Il y a un problème et les acteurs doivent se parler », a expliqué Delly Sesanga Hipungu, au sortir de cette rencontre à Kinshasa.
D’après Délit Sessanga, Martin Fayulu s’est montré ouvert à ces échanges. « Le président Martin Fayulu a réservé un accueil intéressé par rapport aux propositions faites par le G13. Il a également fait part de ses propres propositions contenues dans son plan de sortie de crise. C’est du mélange de toutes ces idées que sortira le consensus ».
« Sur l’essentiel, nous sommes d’accord sur les reformes à entreprendre. Personne ne propose la voie révolutionnaire », a reconnu le président du parti Envol.
Rachidi Mabandu