Le CICR/RDC pose le problème lié aux questions d’immunité des juridictions de ses statuts

 

La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et la cheffe de la délégation du Comité international de la Croix rouge en RDC ont évoqué les dossiers d’intérêt commun relatifs à des questions d’immunité des juridictions du statut du CICR, rapporte le service de communication du cabinet de Marie Tumba Nzeza. Selon la source, l’hôte du numéro un de la diplomatie congolaise a ajouté que le CICR va continuer l’engagement qu’il a pris sur les nombreuses années avec le ministère sur la ratification et l’adhésion des instruments clés tel que la Convention de Kampala et de Kinshasa sur les armes.

« On a le grand plaisir à poursuivre dans les semaines à venir avec le comité technique », a souligné. Mme Rachel Bernhard, cheffe de la délégation du Comité international de la Croix rouge en RDC. La responsable de la CICR a également évoqué la question liée aux activités de ce comité en RDC et les perspectives de ses activités dans le pays.

Lire aussi  Mini-sommet de Goma : "les hautes autorités burundaises" déclinent l'invitation de Tshisekedi (document)

Compte tenu de son mandat unique, le CICR jouit de privilèges et d’immunités spécifiques en vertu du droit international et des législations nationales. D’après Dörmann, conseiller juridique en chef du CICR « le CICR est investi du mandat, prévu notamment par les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels, de fournir protection et assistance aux victimes de conflits armés et d’autres situations de violence ».


« Nous pouvons ainsi nous acquitter de certaines tâches essentielles, comme rendre visite aux prisonniers de guerre, rétablir les liens familiaux, travailler à l’application fidèle du droit international humanitaire et jouer un rôle d’intermédiaire neutre entre les parties belligérantes », explique-t-il sur le site du CICR. « Ce mandat confère par ailleurs au CICR un statut juridique international, distinct de celui des organisations non gouvernementales (ONG) et comparable à celui d’organisations internationales intergouvernementales telles que les Nations Unies », conclu ce conseiller juridique.

Rachidi Mabandu

Lire aussi

Les plus populaires