Les infirmiers et infirmières du Kasaï Oriental ont protesté ce lundi 21 septembre dans les rues de Mbuji-Mayi, contre les actes de violence infligés aux infirmières d’un centre médical dans la commune de Kisenso la semaine dernière à Kinshasa.
La marche est partie de l’inspection provinciale de la santé pour chuter au gouvernorat de province, où le mémorandum a été remis au directeur de cabinet adjoint du gouverneur, Baudouin Clovis Tshionyi.
» Nous infirmiers et agents de l’État du secteur de la santé au Kasaï Oriental, venons par la présente protester contre les actes de barbarie, d’humiliation et des violences dont nos deux consœurs infirmières ont été victimes dans la ville de Kinshasa au centre hospitalier de Kisenso. Ces actes posés par ces hors la loi, laissent une plaie irréparable et nous osons croire que justice sera faite », a déclaré André Mbaya, président de la synergie syndicale.
Ces hommes et femmes en blouse blanche appellent le gouvernement congolais à plus de protection dans l’exercice de leur métier.
Ils ont par la même occasion, rappelé la situation des infirmiers de la province du Kasaï Oriental, « élagués injustement sur les listings de paie depuis 2016 ».
Depuis le 12 août dernier, les infirmiers élagués des listings de paie au Kasaï Oriental, passent nuit au bureau de l’inspection provinciale de la santé.
Hervé Landry Ngoyi, à Mbuji-Mayi