Dans une déclaration faite le mardi 22 septembre 2020, le président provincial du syndicat des infirmiers du Kwilu, Gérôme Mongawu est monté au créneau pour dénoncer le trop perçu sur la prime de risque depuis le mois de février par la Trust Merchand Banque (TMB) contrairement aux 15% d’impôt professionnel sur le revenu.
Selon Gérôme Mongawu, c’est après plusieurs tractations et entretiens avec le syndicat que cette Banque (TMB, agence de Bandundu) n’a résolu que la situation de 112 agents sur les 298 infirmiers qui connaissent cette situation, et cela pour l’unique mois de février
« …la TMB opère le retrait non justifié des frais dans le salaire et prime des agents et professionnels de santé, et cette fois-ci, des retraits exorbitants. A titre d’exemple, quelqu’un qui touche 105 000FC se retrouve avec 45.000FC, donc un manque à gagner de 50 000FC et cela depuis le mois de février ; après plusieurs tractations, pressions et entretiens, la TMB a dû accepter son erreur en remboursant à certains agents sur environ 298 agents, elle a résolu la situation de 112 agents et les autres continuent à réclamer, mais sans suite », a déclaré, Gérôme Mongawu, président provincial du syndicat des infirmiers du Kwilu.
A lui de poursuivre « ceux qui ont été rétablis dans leurs droits, on les avait coupés depuis le mois de février, la TMB vient de reconnaître son erreur au mois d’août, alors au lieu de payer le manque à gagner, elle n’a payé que l’unique mois de février et les autres mois, jusqu’aujourd’hui, sans suite ».
Le président provincial du syndicat des infirmiers du Kwilu, a en outre annoncé que certains infirmiers de Bandundu exigent le transfert de leurs comptes vers une autre banque de la place pour éviter des actions de grandes envergures.
« …comme cela devient répétitif, les infirmiers et autres professionnels de santé ont retiré leur confiance en la TMB et sollicitent le transfert de leurs comptes vers une autre banque, sous peine des mouvements allant jusqu’à la cessation de service si la solution n’est pas trouvée », a-t-il conclu.
Contacté à ce sujet, le chef d’agence de la TMB Bandundu s’est réservé de tout commentaire.
Patrick Matanga, à Bandundu