Dans un communiqué rendu public jeudi 24 septembre et dont une copie est parvenue à ACTU7.CD, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement salue le verdict prononcé par le parquet de Grande Instances de Mbuji-Mayi sur l’affaire du vol de diamant Fancy Green de la société Minière de Bakwanga. Pour ce mouvement, cette sentence, en dépit du fait qu’elle est « très clémente au regard du réquisitoire de 10 ans de servitude pénale », constitue un pas vers la bonne direction.
La Lucha invite la justice à faire preuve de rigueur et de cohérence en initiant rapidement des poursuites contre une autre partie du réseau mafieux encore intact à la MIBA. Elle rappelle en outre le rôle des co-accusés du principal incriminé présentés comme de simples témoins qui doit être élucidé.
La Lucha profite de l’occasion pour inviter la mission d’audit qui séjourne en province de creuser de fond en comble afin de produire un travail de qualité, sans complaisance qui sera un trajectoire pour l’ouverture d’autres dossiers. Elle salue le courage des lanceurs d’alertes qui ont tiré la sonnette contre ce fait mafieux longtemps dissimulé.
« Claude Mianzuila fait face à une persécution judiciaire pendant et François Sangani Mbuy a vu son contrat avec la MIBA être abusivement résilié. Eux qui sont considérés comme lanceurs d’alerte de ce vol de diamant à la MIBA », dénonce ce mouvement.
Au terme de plusieurs mois de procès plein de rebondissements, le Tribunal de Grande Instance de Mbuji-Mayi a rendu son jugement ce 18 Septembre dans le dossier de vol du diamant Fancy green impliquant principalement le chef du service classement à la centrale de triage de la MIBA.
En effet, Tshibangu Tshibangu Jean-Pierre a été condamné à deux ans de prison ferme (Avec arrestation immédiate) et au paiement d’une amande de 5000 USD. Il est aussi condamné au remboursement à la MIBA d’une somme équivalent à la valeur du diamant volé, soit 62. 608 USD tel que déterminé par un expert, évaluateur et classificateur de diamant brut lors de l’instruction du dossier.
La MIBA a également été condamnée au paiement de frais d’instance pour avoir mis le tribunal en difficulté en affirmant à travers ses avocats que le diamant Fancy green n’a jamais existé, ce, malgré plusieurs preuves que détiennent les hauts responsables de la société.
Hervé Landry Ngoyi, à Mbuji-Mayi