Le débat autour des questions électorales refait surface. Le Coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela sort de son silence et dit appuyer toute démarche concernant les reformes électorales.
» La NSCC estime que c’est maintenant ou jamais que l’on doit impérativement procéder à l’ouverture du débat public sur les réformes électorales et la dépolitisation de la CENI en impliquant les institutions législatives du pays. Pour la NSCC, les réformes doivent d’abord passer avant la désignation des annimateurs », a dit Jonas Tshiombela Kabiena le 24 septembre lors d’un entretien avec ACTU7.
Il est revenu sur la désignation des animateurs de la CENI qui sera examinée au cours de la session de septembre à l’Assemblée nationale. Il avance que cette confusion des confessions religieuses autour de la désignation d’un délégué justifie même ses démarches sur la recherche d’un consensus sur la réforme de la CENI.
» Les églises ont triché en s’arrogeant le pouvoir qu’elles n’ont pas. La loi parle de la désignation d’un délégué de l’église et de la désignation du Président de la CENI. Cette confusion justifie d’ailleurs notre démarche de la recherche du consensus pour la reforme de la CENI. Toutes les églises ne travaillent pas sur les questions électorales. Cette improvisation de certaines églises est innaceptable », a révélé le coordonnateur de la NSCC.
Tirant ainsi les conséquences de toutes les élections précédentes (2006, 2011, 2018), il a par ailleurs appelé « à travailler dès maintenant sur toutes les questions électorales qui font débat ».
Christian Lotendo