Le Sénateur Modeste Bahati Lukwebo a, dans un meeting ténu samedi 26 septembre à la foire internationale de Kinshasa (Fikin) reconnu la crise institutionnelle qui sévit au pays.
Préoccupé par cette crise qu’il juge « profonde », le Président de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) s’inquiète du fait que ceux qui étaient censés résoudre les préoccupations de la population sont déscendus dans la rue pour marcher et protester.
» Nous disons clairement en ce qui concerne le regroupement AFDC-A, la crise est là, elle n’est pas à cacher. Les gouvernants se sont retrouvés dans la rue qu’il soit de l’opposition, de la majorité ou de la société civile avec la participation active du regroupement AFDC-A. C’est une preuve que la crise est profonde », a-t-il dit.
A lui de poursuivre : « ceux qui doivent répondre aux préoccupations de la population, au lieu d’y travailler se sont retrouvés dans la rue ».
Ce dernier pense que « ce n’est pas la rue qui doit apporter des solutions aux préoccupations de la population ». Pour mettre fin à cette crise institutionnelle, l’autorité morale de l’AFDC-A insiste sur son plaidoyer mené pour la paix et la bonne gouvernance.
Bahati Lukwebo a réaffirmé son engagement aux réformes électorales comme préalable à la désignation de nouveaux membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
« Il faut procéder aux réformes électorales avant la désignation des membres de la CENI. Il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs. Ces réformes doivent porter sur la loi, la composition, le fonctionnement de la CENI. C’est pour cette raison que nous avons dit nous voulons qu’il y ait la transparence réelle de la CENI », a-t-il conclu.
Dostin Eugène Luange