Jules Kibonge, un des pasteurs de renom de la ville de Kinshasa, réfléchit autour des réformes politiques en RDC. Dans un recueil qui sera incessamment rendu public, le chef de l’Église Mission Aletea propose notamment que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) soit voté par le peuple c’est-à-dire au suffrage universel direct. Ce qui mettrait fin à la cacophonie ambiante autour de la désignation des animateurs de la Centrale électorale, estime-t-il.
Pour Jules Kibonge, les réformes électorales demeurent une voie susceptible d’amener la paix, l’unité et de promouvoir un épanouissement des citoyens Congolais. L’homme de Dieu l’a signifié lors d’une conférence qui a réuni plusieurs couches sociales (professeurs d’Universités, religieux, politiciens, associations, journalistes…). L’occasion pour lui d’insister sur sa démarche dont le résultat sera déposé auprès du chef de l’État pour démontrer le bien-fondé de ladite conférence.
Le pasteur a expliqué ce qu’est la volonté de la Constitution, qui est la loi fondamentale du pays, pour dire que le pouvoir que détient le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est une émanation du peuple. « Tous, nous devons soutenir ses actions, en vue d’éradiquer l’insécurité, la pauvreté et le tribalisme et préparer les élections transparentes, démocratiques et une passation pacifique du pouvoir en République Démocratique du Congo ».
Jules Kibonge n’a plus confiance aux confessions religieuses pour la désignation du président de la CENI. Pour lui, cette question ne devrait être résolue que par une élection des animateurs de cette institution d’appui à la démocratie au suffrage du peuple. Un moyen pour lui d’empêcher que la CENI soit dirigée par quelqu’un d’obédience d’une famille politique ou d’une confession religieuse.
Rachidi Mabandu