Clôture jeudi 05 novembre des audiences publiques en chambre foraine à Boya au tribunal de grande instance de Tshilenge. Ces audiences ont été organisées avec l’appui financier du Haut Commissariat de Réfugiés (HCR), à 45km de la ville de Mbuji-Mayi.
Durant deux semaines, il y a eu instruction de 30 dossiers, et le tribunal a prononcé 30 jugements, 23 condamnations, parmis lesquelles 17 pour viol. Lors du prononcé, cinq personnes ont été acquittées. Durant le prononcé du tribunal, la peine la plus lourde est de 10 ans, et la plus petite est de six mois. Ces audiences avaient pour objectif : lutter contre l’impunité et pour le respect des Droits humains au Kasaï Oriental ».
Comme c’est l’une de ses prérogatives, le Haut commissariat de Nations-Unies pour les Réfugiés « UNCR », a financé ces audiences pour appuyer et rapprocher la justice des justiciables ; renforcer la prise en charge juridique et judiciaire ; aider le tribunal à assurer un procès juste et équitable à toutes les parties ; faire valoir les droits des victimes et assurer la réparation des préjudices subis, renforcer les mesures de migration des risques liés aux SGBV et la sensibilisation des communautés ; contribuer à la restauration de la Paix sociale.
Le tribunal de Grande instance de Tshilenge fonctionne avec trois juges avec le concours d’un officier du Ministère Public, son ressort couvre 5 territoires dans lesquels ne fonctionne aucun Tribunal de Paix et qui sont très éloignés de son siège ordinaire.
C’est pour la première fois que le HCR finance de telles activités au Kasaï Oriental, afin de lutter contre l’impunité et pour le respect des Droits des humains au Kasaï Oriental.
Hervé Landry Ngoyi, à Mbuji-Mayi