Dans une interview accordée à ACTU.CD le Lundi 09 novembre 2020, le président du conseil communal de la jeunesse de Karisimbi en ville de Goma a alerté sur la détention depuis maintenant trois semaines de deux habitants du quartier Ndosho par des bandits non autrement identités.
Selon Claude Rugo, président de cette structure, les ravisseurs qui demandaient déjà une rançon de deux cents mille dollars américains pour libérer leurs otages, sont devenus un peu après injoignables sur le numéro qu’ils utilisaient.
« C’est sous les larmes aux yeux que nous sommes en train de regretter les citoyens du quartier Ndosho kidnappés il y a maintenant 3 semaines. Entre les mains des ravisseurs, ils sont en train de traverser une vie pénible. Nous nous demandons comment les gens peuvent faire trois semaines entre les mains des ravisseurs sans qu’il y ait libération. Ils demandaient deux cent mille dollars mais pour le moment leur numéro ne passe plus », explique le président des jeunes de la commune de Karisimbi à ACTU7.CD.
Il sollicite donc l’implication de l’autorité Provinciale du Nord-Kivu sur cette question afin que ses concitoyens recouvrent leur liberté
« Il doit interpeller les responsables du réseau airtel, car les kidnappeurs qui ont ces gens entre leurs mains, ils sont en train d’utiliser le numéro airtel pour demander leur rançon…ce que nous voulons, est que ces compatriotes soient libérés », poursuit-il.
Épicentre de l’insécurité dans la ville de Goma, le quartier Ndosho fait face à une montée exponentielle des cas de vol, viol, kidnapping et meurtre. Le mois dernier, le gouverneur du Nord-Kivu avait échangé avec les cadres de base et la jeunesse sur des questions liées à la sécurité dans cette partie de la ville de Goma.
David Lupemba, à Goma