Après la publication des résolutions du Front Commun pour le Congo issues de la retraite de SAFARI Beach à Kinshasa, les réactions ne cessent de tomber au Kasaï Oriental. Hilaire Ntendayi, coordonnateur de la structure « it’s Now « , parle d’une « déclaration incohérente et symptomatique de perte de vitesse politique de la part de la famille politique de Joseph Kabila ». Il soutient que proposer la réorganisation des élections à ce stade c’est violer la constitution.
Hilaire Ntendayi estime qu’il est temps pour le Cap pour le changement et le chef de l’État Félix Tshisekedi de passer à l’offensive et rompre avec la politique de la défensive.
» C’est le Fcc qui a bloqué ce pays au travers ces ministres, la présidente de l’Assemblée nationale et le président du sénat. Aujourd’hui les entendre solliciter la réorganisation des élections on risquerait de violer la constitution parce que le mandat du président de la République est de cinq ans renouvelable une seule fois. On n’a pas donné une possibilité d’arrêter le mandat en cours. Ils ne peuvent nous dire qu’aujourd’hui on peut réduire le mandat du chef de l’État à deux ans pour réorganiser les élections. C’est un aveu d’échec. Le CACH doit maintenant jouer à l’offensive », a dit Hilaire Ntendayi.
Quand à la question de la requalification de la majorité parlementaire, Hilaire Ntendayi la trouve opportune et salutaire pour permettre la mise en œuvre de la vision du chef de l’État coulée sous l’idéologie « le peuple d’abord ».
» Requalifier la majorité serait une solution salutaire pour tout le monde, parce que je ne vois pas les députés du FCC voire du CACH être éligibles si le président dissout le parlement. Donc ils doivent soutenir le chef de l’État afin de concrétiser sa vision qui est le peuple d’abord », a-t-il renchéri.
Le Front Commun pour le Congo, de Joseph Kabila se dit favorable à l’organisation des élections anticipées à tous les niveaux.
Hervé Landry Ngoyi, Mbuji-Mayi