Le 18 novembre prochain, Fabrice Puela ne sera pas seul face à Jeanine Mabunda devant les juges du Conseil d’État. Le député de Matadi pourrait compter sur les assistants parlementaires. Ces derniers annoncent qu’ils seront présents ce jour-là devant la justice.
Les assistants parlementaires veulent profiter de la plainte déposée contre la présidente de l’Assemblée nationale au Conseil d’État pour faire attendre leur voix et rentrer dans leur droit. Ils font savoir qu’ils vont également prouver la violation intentionnelle de l’article 108 du Règlement d’Ordre Intérieur de la chambre basse du Parlement.
Mais surtout, les assistants parlementaires profiteront de l’occasion pour dénoncer le détournement de leurs salaires et primes par le bureau dirigé par Jeanine Mabunda. Une confidence à ACTU7.CD fait état des primes détournées qui s’étalent sur plusieurs mois. Il s’agirait de février, mars, avril, mai 2019 concernant la session extraordinaire et les mois de mars, avril et octobre 2020.
Jeanine Mabunda est convoquée le 18 novembre au Conseil d’État suite à la plainte déposée contre le bureau de l’Assemblée nationale pour violation des textes. La plainte a été déposée par le député national Fabrice Puela.
D’après le plaignant, le bureau que dirige Jeanine Mabunda n’a pas respecté les dispositions du Règlement intérieur sur le délai à observer pour présenter le rapport financier de la session ordinaire de mars. Ainsi, Puela ne jure que sur le départ de Mabunda et de toute son équipe. Le Conseil d’État devra donc les départager dans quelques jours.
A l’Assemblée nationale, les députés jugent la démarche de Puela irrégulière. Le rapporteur de là chambre basse du Parlement affirme que le rapport financier a été déposé et soumis à la plénière dans le délai.
Rachidi Mabandu