Devant les militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) réunis en matinée politique le vendredi 13 novembre, le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya a qualifié tout ce qu’on lui accuse « des mensonges ».
Ce dernier « met quiconque au défi de prouver avec un audio sur tout qu’on lui a attribué ».
« ‘Quand on se rappelle de notre parcours de souffrance, ça devient un discours de la haine et incitation à la violence! Je suis désolé. C’est pour la toute première fois, on va interdire aux dirigeants d’un parti politique de ne plus se rappeler de leur histoire. Nous sommes dans quel monde et on va faire un rapport fantaisiste pour nous attribuer des propos que nous n’avons pas tenus. J’ai lancé un appel à quiconque que ce soit de prouver avec un audio sur tout ce qu’on m’a attribué, c’est du n’importe quoi. On ne peut pas nous intimider par qui que ce soit », a-t-il répondu au sujet de la plainte déposée contre lui par le Ministre des Finances, Sele Yalaghuli au Parquet général près la cour d’appel de Kinshasa Gombe le 11 novembre dernier pour « diffamation et incitation à attenter à la vie d’autrui ».
A lui d’ajouter, « qui ne sait pas qu’on avait tué Thérèse Kapangala, Rosie Mukendi, Armand Tungulu, qui ne sait pas qu’on avait enterré les gens dans une fosse commune à Maluku et qui ne sait pas qu’on avait profané les églises dans ce pays?. Et quand on en parle ça devient incitation à la haine et à la violence ? ».
» Si j’ai pris le temps de faire passer ce message en Français puisque j’avais compris que ces gens-là n’avaient pas bien saisi mon message. J’étais en train de prodiguer des conseils à nos soi-disants alliés pour dire : ne faites pas ça, il y’a eu dans ce pays les gens qui s’étaient comportés comme vous et à un moment le peuple s’était dressé contre eux », a-t-il conclu.
Une plainte contre Augustin Kabuya a été déposée au parquet général près la cour d’appel de Kinshasa Gombe par le ministre des Finance pour « diffamation… ».
Il est reproché à Kabuya d’avoir tenu « des propos incitant à la haine ».
José Muyaya