Consultations : Adolphe Muzito donne les raisons de son absence remarquée

 

Au cours du dialogue vertical entre Adolphe Muzito et sa base du district de la Tshangu, à l’Est de Kinshasa, le leader de Nouvel Élan est notamment revenu sur les raisons de son absence aux consultations menées par Félix Tshisekedi. « Même si l’invitation avait été envoyée, il ne serait toujours pas parti », précise le compte-rendu de cette activité politique portant la signature de Steve Kivwata, secrétaire général de Nouvel Élan.

« Du fait de sa posture de Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi ne peut qu’écouter et décider. Or, il est partie prenante comme les autres (Dans le cas d’espèce, LAMUKA) avec qui il est censé traiter sur le même pied d’égalité mais par le biais de sa coalition CACH et cela, autour d’un médiateur neutre », souligne le document.

D’après Adolphe Muzito, Félix Tshisekedi « pose mal le problème de la crise qu’il réduit à la divergence de vues entre lui (CACH) et son partenaire Joseph Kabila (FCC), sur l’accord qui les lie ». Le président national de Nouvel Élan estime que Félix Tshisekedi « débouche sur une fausse thérapie qui vise à créer une nouvelle alliance ou une nouvelle majorité appelée Union sacrée en remplacement à la première, qui lui permettrait de mieux gouverner ».

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Et pourtant, explique Adolphe Muzito, « cette crise n’est que la conséquence d’une crise plus profonde qui les oppose au peuple, qui est celle de l’illégitimité et de l’illégalité de l’ordre institutionnel qu’ils ont mis en place, à savoir un président de la République, sans majorité parlementaire et sans fonctions régaliennes dont la défense et la justice, donc incapables d’assumer son mandat, de réaliser son programme et de donner des résultats socio-économiques au peuple ».

Les consultations ouvertes le lundi 2 novembre au Palais de la Nation d’échanger avec plusieurs acteurs socio-politiques. Adolphe Muzito tout comme Martin Fayulu n’ont pas été consultés alors deux autres ténors de la coalition LAMUKA ont répondu à l’appel du chef de l’État.

Rachidi Mabandu

 

 

 

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