Consultations : « Rassurez-vous que le Chef de l’État ne reculera pas. Ses décisions vont rencontrer les attentes de la population » (Didier Kanyinda)

 

Pour Didier Kanyinda, cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), la période d’avant consultations ne sera pas égale à l’après consultations. Selon lui, comme l’a annoncé le Chef de l’État Félix Tshisekedi dans son discours de 6 minutes, ses décisions n’epargneront aucun cas de figure, « sans prétendre être dans le secret du Président de la République ».

« Seul le Chef peut nous révéler quelles seront ses décisions. Mais rassurez-vous, il ne reculera pas. Le souverain primaire scande un grand désir qui est le départ effectif et total de Kabila et sa bande. Ces gens n’ont seulement pas détruit le pays pendant 18 ans, ils compromettent le mandat de Félix Tshisekedi. Le peuple exige le changement et les décisions qui seront prises vont rencontrer ses attentes », a-t-il déclaré à ACTU7.CD.

Ce cadre de l’UDPS/Tshisekedi pointe du doigt accusateur le Front Commun pour le Congo, « dans le blocage de plusieurs initiatives de Félix Tshisekedi », citant notamment l’indépendance de la justice.


« Rassurez-vous que les choses ne seront plus pareilles. Aujourd’hui, le Chef de l’État est capable de gérer même avec la population qu’il a consultée pendant près d’un mois, à travers ses leaders les plus représentatifs, si vous pensez que la majorité parlementaire constitue une condition sine qua non », indique Didier Kanyinda avant d’ajouter que « l’article 64 de la constitution confère le plein droit au peuple de mettre dehors tous ceux qui exercent son pouvoir en violation. Cet article peut s’appliquer au Premier Ministre qui lorsqu’il y a des décisions en conseil des ministres, refuse de les exécuter. Le peuple peut le mettre dehors ».

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Celui-ci brandit également l’article 78 de la constitution, qui « organise la procédure de révocation du Premier Ministre par le Président de la République, en lui demandant la démission ».

« Ce n’est pas interdit au Chef de l’État de révoquer le Premier Ministre. Celui-ci est le garant de la Nation et du bon fonctionnement des institutions. Il peut par son arbitrage révoquer le Premier Ministre en lui demandant la démission, si celui-là entre en rébellion avec le Chef qui l’a nommé. C’est ce que nous UDPS, attendons d’ailleurs », a-t-il renchéri.

Débutées le 02 novembre dernier, ces consultations presidéntielles prendront fin ce mercredi 24 novembre 2020.

Josué Mfutila

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