Dans une déclaration lue devant la presse mercredi 02 décembre 2020 à Kinshasa, « des leaders des organisations de la société civile » dont le panel d’experts de la société civile, dit avoir observé « les agitations au sein de la classe politique qui ne cessent de s’exacerber du jour le jour ». Ces derniers notent également « un climat de méfiance et d’accusation mutuelle entre les partenaires de la coalition FCC-CACH qui du reste plombent le fonctionnement des institutions aux préjudices des aspirations de la population ».
Pour ce faire, tout en déplorant « la détérioration de la situation socio-économique et sécuritaire du pays » ainsi que « la tentative de déstabilisation des institutions politiques démocratiquement établies… », ils recommandent au président de la République « que les conclusions des consultations n’entravent pas le bon fonctionnement des institutions démocratiquement installées et qu’elles soient conformes à la constitution et aux lois du pays ».
« Que les consultations soient de nature à résoudre des questions sociales, économiques et sécuritaires du pays », a déclaré Dieudonné Mushagalusa, coordonnateur du panel d’experts de la société civile.
Ces derniers invitent aussi les partenaires de la coalition FCC-CACH, « à privilégier le dialogue au haut niveau en vue de dissiper les malentendus qui les opposent ».
Pour terminer, « ces leaders des organisations de la société civile, « demandent au peuple congolais de demeurer vigilant et de ne pas céder à la manipulation politicienne ».
« En cas de violation de la constitution de s’auto-pendre en charge conformément aux dispositions constitutionnelles, en vue d’imposer le respect de la constitution par tous », a conclu Mushagalusa.
Cette déclaration intervient à quelques jours de l’adresse du chef de l’État qui va annoncer les décisions prises sur l’avenir de la nation après les tensions observées au sein de la coalition FCC-CACH.
Jeff Kaleb