Rupture coalition FCC-CACH : La MONUSCO prend acte et se dit prête à offrir ses bons offices pour un accord entre les politiques

La Mission de l’organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) dit prendre acte de la fin de la coalition entre le Front Commun pour le Congo et Cap pour le Changement, prononcée par le Chef de l’État Félix Tshisekedi lors de son message du 06 décembre 2020, à la nation. Leïla Zerrougui l’a signifié lors de son intervention par vidéoconférence, devant le conseil de sécurité de l’ONU, lundi soir.

« Au moment où nous parlons, tout en prenant acte de la fin de la coalition décidée par le Président, le FCC a rejeté le diagnostic de crise entre le gouvernement et le parlement et a qualifié les décisions du Chef de l’État d’inconstitutionnelles. Entre temps, plusieurs représentants de la société civile et de l’opposition ont accueilli favorablement l’évaluation de la situation politique du pays par le Chef de l’État et ont indiqué leur soutien à sa démarche », a signifié la cheffe de la MONUSCO aux membres du conseil de sécurité de l’ONU.

Lire aussi  Ass. Nat. : "je quitte ce poste la tête haute et sans compromission" (Kabund)

La mission onusienne en RDC qui déplore la montée des tensions entre les anciens alliés (FCC-CACH) dit sa disponibilité à offrir ses bons offices pour un accord entre les politiques.


« Nous déplorons les échauffourées entre militants de ces deux forces politiques autour et à l’intérieur du parlement. Au vu de ces tensions, la MONUSCO a rencontré au cours du mois dernier, de nombreux représentants des forces politiques et de la société civile concernés pour les encourager à résoudre leurs différends par le dialogue et éviter toute provocation susceptible d’inciter à la violence », a-t-elle déclaré.

Et de poursuivre, « la mission a souligné la nécessité de concentrer leurs efforts pour trouver un accord sur les politiques de stabilisation et les reformes institutionnelles essentielles à l’amélioration de la sécurité, à la vie quotidienne des congolais ».

Leïla Zerrougui renchérit que la résolution rapide et pacifique de cette situation politique « délicate » s’impose. De ce fait, la MONUSCO continuera à accorder ses bons offices au dénouement de cette crise « qui, si elle persistait pourrait avoir des répercussions sérieuses sur la situation économique et sécuritaire du pays fragilisée par la pandémie de COVID-19 ».

Lire aussi  Kongo Central : La REC demande aux confessions religieuses d'arrêter de faire des déclarations irrationnelles et d'assumer leur vote

Josué Mfutila

Lire aussi

Les plus populaires