Au cours de sa conférence de presse mercredi 9 décembre 2020 à Kinshasa, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en République Démocratique du Congo, a condamné les incidents violents qui ont eu lieu ces derniers jours dans l’enceinte et autour du Palais du peuple à Kinshasa.
Selon la Cheffe de la MONUSCO (Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation au Congo), ces incidents constituent une atteinte « inacceptable à l’Etat de droit et aux institutions congolaises ». Leila Zerrougui réitèrent son appel au calme et invite tous les représentants des partis politiques et leurs militants à la responsabilité. Elle réitère également la nécessité d’une résolution rapide et pacifique de la crise politique en RDC qui, « si elle persistait, pourrait avoir des répercussions sérieuses sur la situation économique et sécuritaire du pays.
« La République Démocratique du Congo a besoin d’institutions stables et fonctionnelles se remettant au travail le plus vite possible et se concentrant sur le relèvement économique national et la stabilisation de l’Est du pays », a-t-elle ajouté.
Dans sa présentation du dernier rapport au Secrétaire général lors du Conseil de sécurité lundi 7 décembre, la Représentante spéciale a souligné que la MONUSCO a rencontré au cours du mois dernier de nombreux représentants des forces politiques et de la société civile pour les encourager à résoudre leurs différends par le dialogue, et éviter toutes provocations susceptibles d’inciter à la violence. La Mission a également souligné la nécessité de concentrer leurs efforts pour trouver un accord sur les politiques de stabilisation et les réformes institutionnelles essentielles à l’amélioration de la sécurité et de la vie quotidienne des Congolais.
Ainsi, rappelle le compte-rendu du point de presse de la MONUSCO de ce jour, cette mission continuera à faire usage de ses bons offices pour faciliter une résolution rapide et pacifique de
cette situation.
Josué Mfutila