Nomination d’un informateur : Le mouvement citoyen Lokole dénonce « la violation intentionnelle de la constitution » par Tshisekedi
Le Mouvement Citoyen Lokole (MCL) dénonce la violation intentionnelle de la constitution par le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans une déclaration transmise à ACTU7 ce 12 décembre, Stanis Menji, Coordonnateur national de ce mouvement Indique que le chef de l’État ne devrait pas nommer le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba et mettre en place un gouvernement de la coalition FCC-CACH sans toutefois procéder à la nomination d’un informateur afin d’identifier la majorité parlementaire.
» Le mouvement citoyen Lokole (…) constate avec stupéfaction, l’annonce de la nomination d’un informateur conformément à l’article 78 de la constitution, ce qui dénote la violation intentionnelle de la constitution par le chef de l’État lors de la nomination du premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba et du gouvernement de coalition FCC-CACH sans au préalable nommer un informateur pour identifier celle-ci », a déclaré Stanis Menji.
Dans cet élan de la nomination imminente d’un informateur annoncé par le président Tshisekedi lors de son adresse à la nation, le mouvement Lokole « fustige la menace de dissolution du parlement à défaut d’une majorité ».
Abordant la question liée à la destitution des membres du bureau de l’Assemblée nationale dirigé par Jeanine Mabunda, Stanis Menji parle d’une « stigmatisation de la destitution hors pairs » tout en rappelant que « ce qui a été fait depuis la convocation de la plénière de l’installation du bureau d’âges est illégal et anti démocratique étant donné que cela déroge au règlement intérieur régissant le fonctionnement de cette chambre du parlement ».
Dostin Eugène Luange