Kananga : Une structure appelle le gouvernement provincial à pérenniser le mécanisme de protection de l’enfant mis en place par l’UNICEF et d’autres partenaires

 

A l’occasion de la journée mondiale des orphelins de guerre commémorée chaque 06 janvier, à Kananga l’ONG cri du peuple opprimé, CPO a invité le gouvernement provincial ensemble avec la population à pérenniser le mécanisme de protection des droits de l’enfant mis en place par l’UNICEF et d’autres organisations.

Marleine Ndelela, coordinatrice du CPO l’a signifié lors d’un entretien à ACTU7.CD, mercredi 06 janvier 2020 à Kananga.

Marleine Ndelela a commencé par rappeler les 6 graves violations des droits de l’enfant contenues dans la résolution 1612 du conseil de sécurité de Nations-Unies avant de louer les efforts des partenaires dans la mise en œuvre de cette résolution.


« Le mécanisme MRM qui a été mis en place pour la surveillance et la communication de l’information prévoit 6 graves violations des droits de l’enfant dont le massacre et mutilation d’enfant, le recrutement ou l’utilisation des enfants dans les forces et groupes armés, les attaques dirigées contre les écoles et hôpitaux, le viol d’enfants, l’enlèvement des enfants, le refus d’autoriser l’accès humanitaire des organisations qui travaillent en faveur des enfants », a-t-elle expliqué.

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Le numéro 1 du CPO demande à sa communauté et au gouvernement provincial de pérenniser le mécanisme de protection déjà mis en place par l’UNICEF « afin que la convention relative aux droits de l’enfant soit effectivement respectée ».

« Je lance aussi une alerte au gouvernement provincial ainsi qu’à nos communautés de pérenniser tous le mécanisme de protection des droits de l’enfant déjà mis en place ici dans l’espace grand Kasai par l’UNICEF ainsi que d’autres organisations internationales, nationales et locales afin que la convention relative aux droits de l’enfant soit effectivement respectée », a-t-elle conclu.

Le cri du peuple opprimé, CPO, travaille notamment dans la protection de l’enfant vivant en situation difficile. C’est dans cette optique qu’en 2020, plusieurs enfants survivants de violences sexuelles et ceux victimes de guerre ont été outillés dans les activités génératrices de revenus par cette structure en vue d’assurer leur réinsertion sociale.

Jérémie Descon Muambi à Kananga

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