Selon le rapport de Human Rights Watch de janvier 2021, « des allégations de corruption au sein du cercle rapproché de Tshisekedi ont persisté ».
A en croire ce document, « le 20 juin, Vital Kamerhe, l’ancien directeur de cabinet de Tshisekedi, a été condamné pour détournement de fonds et corruption, devenant ainsi l’homme politique le plus important de la RD Congo à avoir été poursuivi pour corruption. Il a été condamné à 20 ans de prison ».
Par ailleurs, Human Rights Watch note que « de nombreuses autres personnalités impliquées dans des actes de corruption ces dernières années n’ont pas fait l’objet d’enquêtes, jetant le doute sur les véritables motifs des poursuites engagées contre Kamerhe ».
Il s’avère important de noter que depuis son incarcération, Vital Kamerhe « n’a cessé de clamer son innocence, d’autant plus que son procès en première instance n’a pas pu établir de manière irréfutable sa culpabilité ».
« Il a fait appel de sa condamnation et une grande frange de l’opinion est restée sur la soif de la vérité dans ce qui est considéré comme le procès le plus médiatique en RDC », souligne un analyste politique.
Zamenga Odimbale