Ituri : Les groupes armés ont tué au moins 647 civils en 6 mois (BCNUDH)

 

Les groupes armés Codeco, Chini Ya Kilima et Zaïre sont responsables de la mort de plus de 647 civils en six mois. Affirmation faite par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) qui déclare avoir documenté ce massacre.

Dans un communiqué de presse publié vendredi 15 janvier, le BCNUDH affirme que parmi les victimes, on dénombre 120 femmes et 115 enfants. Les forces armées de la RDC sont également indexées comme auteurs de quelques violations de droits de l’homme.

« (…) des combattants de divers groupes armés, dont ceux réunis au sein de la Coopérative de Développement Économique du Congo (CODECO), les Forces patriotiques intégrationnistes du Congo (FPIC) et le Front populaire d’autodéfense en Ituri (FPAC)/Zaïre, ont intensifié leurs attaques contre des civils (…) Ces attaques ont fait au moins 647 morts, dont 120 femmes et 115 enfants, entre mai et décembre 2020 (…) Les forces de sécurité et de défense de la République Démocratique du Congo déployées pour combattre les groupes armés ont également commis des violations des droits de l’homme », lit-on dans ce communiqué dont une copie est parvenue à ACTU7.CD.

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Malgré les efforts déployés par le gouvernement et la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), le BCNUDH note que les violences n’ont pas encore été « inflechies de manière significative » dans les zones touchées. Les parties prenantes sont appelées à la recherche d’une « solution durable du conflit » en identifiant ses vraies causes notamment.

Le BCNUDH encourage les autorités congolaises à « poursuivre les enquêtes judiciaires, arrêter et traduire devant les juridictions compétentes les auteurs des violations et atteintes aux droits de l’homme les plus graves et des violations du droit international humanitaire, harmoniser les mécanismes de résolution pacifique du conflit, et poursuivre les efforts de réconciliation entre les communautés ».

Andy Kambale Matuku

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