Lisanga Bonganga dénonce l’arrêt du fonctionnement de « toutes les institutions et tous les secteurs de la vie nationale et qui sont minés par la délation, l’affairisme et l’impunité ». Dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue à ACTU7.CD, le coordonnateur de la Dynamique pour la sortie de crise (DYSOC) constate que cette situation est née « depuis que Félix Tshisekedi a procédé au lancement de la mise en place de l’Union sacrée ».
Lisanga Bonganga considère que depuis que les politiciens se battent à joindre l’Union sacrée « pour des intérêts égoïstes, le peuple congolais est désemparé, il vit dans une misère noire, sans aucune perspective sérieuse, pour soulager un tant soit peu ses souffrances », lu-t-on dans le document.
« C’est cette vision nébuleuse de l’Union Sacrée qui est à la base des spectacles hideux et désolants, que les différents protagonistes de l’Union sacrée étalent sur la place publique », affirme Lisanga Bonganga. Dans ce même registre, la DYSOC considère « tous ces spectacles comme des distractions qui tentent, en vain, de détourner l’attention de l’opinion de la problématique fondamentale, celle de trouver une solution à la crise profonde et persistante qui enchaine
notre pays ».
Face à cette « situation quasi apocalyptique », la DYSOC salue l’initiative de Martin Fayulu, coordonnateur en exercice de la coalition LAMUKA, de réaffirmer sa vision de tous les jours, celle du strict respect de la Constitution et des lois de la République ». Elle rappelle que ce dernier vient de mettre en place un cabinet « devant accompagner le peuple congolais, dans la reconquête de sa souveraineté confisquée par la coalition FCC-CACH muée aujourd’hui en Union
Sacrée de la Nation, qui est une vision de Félix Tshisekedi Tshilombo, vision dont on ne connait ni les tenants ni les aboutissants ».
En faisant l’apologie de la Constitution, soutient Lisanga Bonganga, « Martin Fayulu Madidi s’inscrit dans la vision du respect du seul texte qui définit la vision commune de tous les congolais, celle que le peuple congolais a adopté par référendum en décembre 2005 ».
« Toute autre vision individuelle, qui a la prétention de ne privilégier que l’intérêt
suprême du peuple, en dehors de toute autre considération, sans avoir consulté ce même peuple, est une imposture », insiste-t-il.
Rachidi Mabandu