Le secteur opérationnel des forces armées en Ituri vient de réagir, ce mercredi 10 février, aux accusations de tracasserie sur ses différentes barrières autour de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri. Pour l’armée, ces barrières sont érigées pour un contrôle opérationnel.
Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, commence par rappeler des cas de personnes portant des armes qui ont été arrêtées à ces barrières depuis décembre 2020. Il encourage la population à « dénoncer sans nuire les forces armées, sans compromettre le travail des forces armées ou décourager les actions menées par les forces armées (…) dans les différentes barrières de contrôle et de surveillance « .
Cet officier promet également des actions punitives contre tout militaire qui s’adonne à des pratiques illégales à ces barrières et adresse une mise en garde à toutes les personnes qui troublent la paix et la sécurité en Ituri.
« (…) la discipline étant la mère d’une armée, nous allons tout faire pour dénicher ceux là qui mettent en mal la paix et la sécurité de la population au niveau de barrière (…) À ceux-là qui crient à longueur de journée à la tracasserie, nous leur disons que nous allons continuer à inquiéter et malmener de façon professionnelle toute personne qui dérange la paix et la sécurité publiques de notre population », a-t-il déclaré à ACTU7.CD.
Outre les barrières tenues par les miliciens dans le territoire de Djugu, l’armée loyaliste a également érigé des barrières de contrôle sur les principales entrées de la ville de Bunia afin « d’empêcher toute circulation des armes dans la ville ».
Andy Kambale Matuku