Des proches du président national de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) lient la condamnation de David Blatner à 20 ans de travaux forcés, au complot visant « le maintien programmé de Vital Kamerhe en prison ». Le Directeur général de SAFRICAS, condamné à 20 ans des travaux forcés par la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe pour détournement des deniers publics alloués à la construction du saut-de-mouton de l’UPN, aurait quitté le pays pour Bruxelles en Belgique.
« Ils ont condamné David Blatner alors qu’ils l’ont fait partir en Belgique, après paiement de 2,5 millions USD dans les poches de quelques personnes », expliquent les proches de Vital Kamerhe. A en croire ces derniers, « aujourd’hui, à la veille de la reprise du procès en appel de Vital Kamerhe, ils le (Blatner) condamnent alors que tous savent qu’il n’est pas en RDC ».
Dans les milieux de l’UNC, tous sont convaincus que « David Blatner ne viendra pas faire la prison en RDC ». « Pour nous, c’est juste pour crédibiliser le maintien déjà programmé de Vital Kamerhe en prison », pensent-ils. Ce, estiment-ils, « malgré que toutes les évidences montrent que les maisons existent et le premier jugement n’a jamais établi sa culpabilité de façon irréfutable ».
Le procès Kamerhe devrait, en principe, se tenir le 15 février prochain. Mais à quelques jours de l’audience, le camp de l’ex-Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi ne serait pas encore officiellement saisi par rapport à cette date, apprend-t-on.
Rachidi Mabandu