« La quasi-totalité des Chefs d’Etat membres estiment que Tshisekedi ne devrait pas exercer la fonction de Président de l’UA » (L. Bonganga)

 

« La quasi-totalité des Chefs d’Etat des Etats membres de l’Union Africaine estiment, en effet, que le Président Félix Tshisekedi ne devrait pas exercer la fonction de Président en exercice de l’Union Africaine ». C’est l’analyse faite par Lisanga Bonganga au vu de l’absence des chefs d’États et leurs différentes délégations samedi dernier lors de la prise du pouvoir de leur collègue de la RDC.

Et pour cause, explique-t-il dans une déclaration dont une copie a été remise à ACTU7.CD, « dans la mesure où le Chef d’Etat de la RDC n’arrive pas à gérer les problèmes de son pays qui traverse une crise profonde, dont il est en grande partie responsable. Et que dans ce cas, il ne peut pas arriver à gérer les problèmes des autres pays dont on lui donnerait la charge ». Pour Lisanga, ‘ »les Chefs d’Etat Africains estimeraient donc que Félix Tshisekedi constituant le problème dans son pays, ne
peut être à la fois solution aux problèmes qui se posent dans d’autres pays ».

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Lisanga Bonganga constate que « les faits déplorables qui se sont passés le 6 février 2021 à Addis-Abeba lors de la cérémonie de prise de fonction de Félix Tshisekedi comme Président en exercice de l’Union Africaine, corroboreraient la méfiance à peine voilée de la quasi-totalité des Chefs d’Etat africains envers le Président actuel de la RDC ». « Pour ses homologues africains, Félix Tshisekedi s’est révélé comme un homme qui ne respecte pas sa signature », affirme Lisanga, coordonnateur de la Dynamique pour la solution à la crise (DYSOC).


Par ailleurs, Lisanga fait savoir que « la Présidence en exercice de la RDC au niveau de l’Union Africaine était déjà connue et actée, avant l’accession du Président Félix Tshiseke à la magistrature suprême ». « Dès lors, tout autre candidat, à la présidentielle de décembre 2018, qui aurait accédé à la magistrature suprême à la place de Félix
Tshisekedi serait aujourd’hui aussi Président de l’Union Africaine », fait remarquer ce membre de la coalition LAMUKA. « L’élévation à ce poste ne fait pas l’objet d’une élection. Mais elle résulte plutôt de la Présidence en exercice tournante des Etats
membres de l’Union Africaine », poursuit l’opposant.

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La DYSOC a toujours affirmé que « la crise qui sévit dans le pays nous rattrapera. Aujourd’hui, elle nous a rattrapés ». « L’annonce des résultats controversés issus des élections chaotiques de décembre 2018, notre pays est enchaîné par une crise profonde : la crise de légitimité des Institutions politiques ».

Rachidi Mabandu

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