Martin Fayulu et Adolphe Muzito parlant au nom de LAMUKA ont proposé, le vendredi 12 mars devant un parterre d’invités, que la présidente de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) soit tournante après chaque trois mois entre les confessions religieuses et l’instauration des commissions, 8 au total. Martin Fayulu et Adolphe Muzito estiment que « cette proposition ne peut être discutée à l’Assemblée nationale actuelle, mais à travers un consensus du type dialogue de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) ».
En sus, Fayulu et Muzito, au cours de leur exposé sur la réforme de la Centrale électorale, suggèrent que « la plénière de la CENI soit composée de 23 membres dont 8 délégués des confessions religieuses, 8 autres des forces sociales, 6 délégués en raison de 2 composantes » que Martin Fayulu et Adolphe Muzito envisagent à 3 et 1 rapporteur et son adjoint « qui seront recrutés par appel d’offre ».
Dans leur exposé, ces deux opposants défendent bec et ongle que la proposition de la réforme sur la CENI telle que proposée va permettre, à coup sûr, « une dépolitisation de la CENI, le renforcement de son autorité, l’élargissement de sa gestion à d’autres structures, mettre un terme à l’impunité des intervenants dans le processus électoral… ».
La coalition Lamuka composée de Fayulu et Muzito est le premier mouvement politique à faire des propositions sur la réforme de la CENI qui alimente les débats politiques en RDC.
Rachidi Mabandu