Jacques Isongo, militant du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), accuse le Vice-Premier Ministre, ministre de l’intérieur Gilbert Nkakonde de n’avoir pas mis en exécution les résolutions prises lors de la conférence de paix et de réconciliation tenue à Kananga au mois d’octobre 2020. Selon lui, c’est cette situation qui est à la base de la répétition des atrocités de Bakuakenge.
Se confiant à ACTU7.CD, Jacques Isongo Mfutu déplore « la lenteur motivée par des raisons politiques contre l’intérêt de toute une communauté ».
« Les tueries de Bakuakenge vont dans la responsabilité du gouvernement central qui devait depuis tout ce temps mettre en œuvre les résolutions prises à Kananga pour sécuriser les deux côtés. Personnellement j’accuse Gilbert Nkankonde de vouloir bloquer le mécanisme au profit de sa province d’origine qui est Kasaï-Central », raconte Jacques Isongo.
Il invite tout de même le gouvernement central à tout faire pour sécuriser la population.
« Il y a eu des recommandations majeures dont la tenue régulière des réunions entre les autorités politico-administratives, les chefs coutumiers et les notables de deux côtés, ainsi que la réduction de la taxe de la traversée de maïs qui restent jusque-là, non facilitées par le VPM de l’intérieur », ajoute cet activiste pro-démocratie.
Il est à noter que plusieurs personnes ont vers la fin du mois de mars 2021 perdu la vie suite aux atrocités qui ont opposé les habitants de Mweka au Kasaï et ceux de Demba au Kasaï-Central.
Diaris Kindalo à Tshikapa