Élections des gouverneurs et vice-gouverneurs : Au total 10 provinces concernées

 

Les provinces en République Démocratique du Congo (RDC) sont plus que jamais instables. Des motions de méfiance par ci, destitution par là, le vide règne à la tête de ces juridictions plus que mouvementées. Le temps du développement est consacré aux guerres de positionnement. Au total 10 sur les 26 sont concernées par la dernière décision prise au cours du conseil des ministres du vendredi 7 mai. Il s’agit notamment de Kinshasa (vice-gouverneur), Ituri, Tshopo, Tanganyika, Kasaï, Kasaï-Oriental, Kasaï-Central, Mongala, Kongo Central et Haut Lomami.

Félix Tshisekedi a instruit, vendredi lors du conseil des ministres, au ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières de faire appel à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour l’organisation des élections dans des provinces où les gouverneurs ont été destitués. Ce point sur le fonctionnement des institutions provinciales a figuré parmi les trois points constituant la communication du Président de la République aux ministres.

Lire aussi  RDC : L'ancien président de la Cour Constitutionnelle Benoît Lwamba Bindu est décédé à Bruxelles

Le compte-rendu de ce deuxième conseil des ministres fait mention de la préoccupation du Chef de l’Etat par l’ »instabilité au sommet des certaines de nos Institutions provinciales caractérisée par la déchéance de certains Gouverneurs de province et des conflits permanents entre les gouverneurs et les Assemblées provinciales ».


Le ministère de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières devra, par la suite, organiser des séminaires réunissant les Assemblées provinciales ainsi que les Gouverneurs pour
trouver un modus operandi qui apporte la « stabilité dans nos provinces », recommande Félix Tshisekedi.

Plusieurs provinces de la RDC fonctionnent sans leurs gouverneurs. La plus part, comme c’est la cas dernièrement avec le Tanganyika, ont été destitués par les assemblées provinciales respectives. Voilà pourquoi Félix Tshisekedi veut remettre de l’ordre.

Rachidi Mabandu

Lire aussi

Les plus populaires