Lors des interventions dans le cadre des ateliers du colloque international qui s’est ouvert le jeudi 27 mai à Kolwezi, Éric Monga, président de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC/Haut-Katanga), a exposé sur le projet de la construction de la centrale hydroélectrique de Sombwe.
Ce colloque est placé sous le thème, ressources naturelles et environnement : apport et contrepartie de l’Afrique au développement de contemporain de l’humanité.
Eric Monga, président de la FEC dans le Haut-Katanga qui est intervenu sur le projet hydroélectrique sombwe, éveil économique et environnemental congolais explique qu’il s’agit d’un barrage de cent soixante six (166) mégawatts développé par un privé congolais.
À l’écouter, l’idée de la construction de ce barrage est née à la faveur de la loi portant libéralisation du secteur de l’électricité. Cette centrale, poursuit-il, sera érigée sur la rivière Lufira à environ quarante (40) kilomètres en aval de la chute Kiubo dans le Haut-Katanga.
Dans son exposé, Éric Monga fait savoir que ce projet de construction de la centrale hydroélectrique viendra palier au déficit énergétique que connaît La République Démocratique du Congo en général et l’espace grand-Katanga en particulier.
« Les effets de 166 mégawatts qui seront produits, c’est l’équivalent de 300.000 tonnes de cathode des cuivres qui peuvent être produits. Ce qui équivaut à 2.000.000.000 de dollars américains par année comme recettes, 100.000 maisons seront éclairées et 4000 emplois seront créés », a t-il dit.
Le début du projet a favorisé l’augmentation de la production agricole de la population de Kalera village situé à environ quarante (40) kilomètres du site où sera érigée la centrale hydroélectrique de Sombwe.
Plusieurs scientifiques présents à ce colloque international et qui ont effectué beaucoup de visites sur le site Sombwe, se sont accordés qu’à moins d’un cataclysme pour noyer le Parc Upemba, d’autant plus que le lac de retenue qui sera érigée se constituera dans une gorge en dehors du parc et se situe à une altitude de loin inférieur à celui du Parc.
Nancy Mbuyu, à Kolwezi