Pendant que le Chef de l’État venait de nommer, par ordonnance, les animateurs des provinces et leurs collaborateurs dans cette période de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu, du côté du processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion Communautaire et Stabilité (DDRC-S), les choses tournent au ralenti, « parce que l’ordonnance nommant le Coordonnateur National de cette structure traîne », rassurent les acteurs de la société civile.
A les en croire, actuellement, ce serait une entorse de faire porter le chapeau aux Gouverneurs militaires du retard de ne pas mener les opérations militaires contre les groupes armés.
« Nous pouvons affirmer sans peur d’être contredit qu’un bon nombre de groupes armés locaux sont prêts de déposer les armes et tourner la page de la précarité, mais ces derniers, n’attendent que le redémarrage du processus de reddition », dixit un acteur de la société civile trouvé à Goma.
Il est donc impérieux, disent-ils, si pas urgent que le Chef de l’État Félix Tshisekedi diligente le processus de la nomination de la coordination nationale de DDRC-S pour donner la chance aux Gouverneurs militaires de réussir la mission qui les a été confiée.
La société civile rassure, par ailleurs, son soutien total au processus DDRC-S et souhaite que ce dernier soit confié aux congolais ayant une expertise avérée dans ce domaine, une morale irréprochable, rassembleurs, n’ayant jamais travailler avec les groupes armés ou encore une fois, n’ayant jamais été des acteurs impliqués dans cette dynamique d’insécurité, des tueries et n’ayant jamais été dans une rébellion quelconque qui aurait endeuillée une partie du pays.
Ainsi, la société civile du Nord-Kivu ainsi que celle de l’Ituri adresse sa gratitude à John Lupala qui a déjà fait une démonstration dans ce processus de reddition des groupes armés. La société civile appelle le monde entier plus particulièrement le Congo de soutenir et d’accompagner John Lupala pour restaurer la paix dans l’Est du Congo.
David Lupemba