Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention est fixé sur la construction en cours d’un centre chirurgicale et obstétricale à Beni, dans la province du Nord-Kivu. Jean-Jacques Mbungani a, pour ce faire, échangé le mercredi 9 juin avec l’ancien ministre belge de la Coopération internationale, Réginald Moreels accompagné de l’ambassadeur du Royaume de Belgique en RDC, Jo Ikendeu.
Ce projet, en cours d’exécution, renseigne le Docteur Réginald Moreels, nécessite une formation des personnels locaux, qui vont se spécialiser en chirurgie obstétricale et non obstétricale. « L’idée est aussi d’associer une petite unité commerciale dans le domaine médical. Peut-être, une pharmacie commerciale ou une unité de production d’oxygène », a révélé l’ancien Ministre belge de la Coopération internationale.
Au cours de cette même journée, Jean-Jacques Mbungani a conféré avec Stéphanie Seydoux, ambassadrice pour la santé mondiale. Cette dernière est venue exprimer la solidarité de la France au peuple congolais touché par les conséquences graves de l’éruption volcanique. A cet effet, renseigne-t-elle, la France apporte un soutien humanitaire d’urgence aux sinistrés de la région de Goma et compatit avec les victimes de cette catastrophe naturelle.
La diplomate française a également évoqué le bon climat de coopération qui règne entre Paris et Kinshasa depuis de nombreuses années dans le secteur de la Santé. « (…) Nous avons encore manifesté notre soutien pour renforcer la capacité de la RDC dans le cadre de la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Nous avons évoqué ensemble des pistes à renforcer en matière des surveillances épidémiologiques, notamment avec l’Ebola, la Covid-19… », a indiqué Stéphanie Seydoux.
L’accès de la population de la RDC à la couverture santé universelle, c’est-à-dire aux soins primaires de qualité, a été aussi largement décortiqué lors de cet entretien. Le ministre de la Santé et Stéphanie Seydoux ont discuté sur la nécessité de relancer la campagne de vaccination qui est très importante en cette période où le pays traverse déjà la troisième vague de la pandémie.
Rachidi Mabandu