Le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) a révélé son rapport sur les violations des droits de l’homme en RDC pour le mois de mai 2021. Dans ce rapport, le BCNUDH note une augmentation des violations des droits de l’homme en mai 2021 de plus de 24% par rapport au mois d’avril dernier. Et les plus grandes fréquences sont attribuées aux groupes armés qui sont responsables à 58%, alors que les agents de l’Etat dont les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et la Police Nationale Congolaise (FARDC-PNC) en sont aussi responsables à 42% pour le mois de mai 2021.
« Durant le mois de mai 2021, le BCNUDH a documenté 534 violations des droits de l’homme sur tout le territoire de la RDC soit une augmentation de 24% par rapport au mois d’avril (429 violations). Cette augmentation résulte de la hausse du nombre d’atteintes attribuable aux membres des groupes armés (+31%) restés actifs dans les provinces affectées par le conflit et des violations attribuables à des agents de l’État (+17%). Les combattants des ADF [Forces Démocratiques Alliées] ont multiplié des attaques contre les civiles notamment dans le territoire de Beni au Nord Kivu et Mambasa en Ituri », indique ce rapport.
Et de poursuivre, « le Maï-Maï Apa na Pale et front patriotique pour la paix/armée du peuple (FPP/AP) ont commis un nombre croissant notamment dans les territoires de Nyanzu au Tanganyika et Lubero au Nord Kivu respectivement ».
Ce document parvenu à ACTU7.CD rapporte aussi que les agents de l’État sont responsables de 242 violations, soit 42%.
Par ailleurs, le BCNUDH félicite les autorités congolaises pour les efforts qu’elles sont entrain de fournir dans la lutte contre l’impunité. 5 militaires des FARDC et 28 civils ont été condamnés par la justice congolaise pour des violations des droits de l’homme.
Hervé Landry Ngoyi