Lubumbashi/Exetat : Des préfets d’études donnent de faux macarons et « bouffent » les frais de participation des élèves finalistes

 

Les épreuves hors-session ont débuté le lundi 12 juillet à la grande satisfaction des élèves finalistes.

A Lubumbashi, quelques élèves n’ont pas eu accès dans les salles de passation des épreuves depuis hier lundi et le matin de ce mardi .

Il s’agit d’une dizaine d’élèves finalistes des complexes scolaires Promesse Divine, les Soigneurs et les Nouvelles frontières situées respectivement dans la commune de Katuba et Kampemba du Chef -lieu de la province du Haut-Katanga.


A l’école Nouvelles frontières du quartier Bel-Air de la commune Kampemba, ils accusent leur préfet Roger Kayembe d’avoir « bouffé » leurs frais de participation à l’exetat.

Pour exprimer leur mécontentement, ils ont cassé des vitres de l’école et brûlé les pneus.
Trouvé dans un état ivres par le service de sécurité provinciale, le préfet de cet établissement scolaire raisonne dans les quatre murs du commissariat de la police de cette entité en attendant l’ouverture des enquêtes.

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Pour les complexes scolaires Promesse divine et Les Soigneurs qui appartiennent à un même promoteur, ce dernier a livré aux finalistes de faux macarons. Les élèves accompagnés de leurs parents ont mis le promoteur sur la sellette jusqu’à le conduire dans les mains des autorités judiciaires.

Un parent a déclaré à ACTU7.CD que ce promoteur n’est pas à son premier forfait. Et d’ajouter qu' »il est impossible qu’un élève finaliste de la mécanique générale se retrouve avec un macaron de la pédagogie générale ».

Le promoteur de ces deux (2) écoles n’a pas nié le fait et incrimine son préfet qui serait à la base de ce phénomène et promet de rembourser l’argent.

Les parents de ces élèves finalistes ont affirmé être en ordre avec tous les frais et que « cette situation est un préjudice » malgré que le promoteur décide de restituer l’argent.

Ces élèves mécontents demandent l’implication des autorités provinciales afin qu’ils soient remis dans leur droit.

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Ce phénomène vient de relancer le débat sur la viabilité des écoles en République Démocratique du Congo (RDC) en général et dans la ville de Lubumbashi en particulier.

À ces épreuves hors-session, la province du Haut -Katanga aligne près de 60.000 candidats finalistes.

Patrice Ntanga, à Lubumbashi

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