Ituri : Au moins 150 personnes libérées des mains des ADF par l’armée à Boga

 

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir libéré environs cent cinquante (150) personnes des mains des combattants ougandais de l’Allied Democratic Forces (ADF). Ces personnes avaient été enlevées par ces rebelles dans les chefferies de Bahema Boga et Banyali Tchabi, dans le territoire d’Irumu, en Ituri.

D’après le porte-parole de l’armée en Ituri, ces personnes qui composent trente-quatre (34) ménages, ont été libérées grâce aux offensives lancées par l’armée dans la zone entre le 18 et le 22 juillet derniers. Le lieutenant Jules Ngongo dément en outre les informations selon lesquelles ces personnes seraient des ADF qui se sont rendus à l’armée.

« (…) 150 civils représentant 34 ménages (hommes, femmes et enfants) pris en otage par les rebelles ADF/MTM dans la région de Boga (…) ont été libérées par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, contrairement aux rumeurs selon lesquelles il s’agirait des ADF qui se sont rendus. C’est grâce aux offensives menées contre ces terroristes du 18 au 20 juillet 2021, aux villages Mapipa et Malibongo que la libération de ces personnes utilisées comme bouclier humain par les ADF, a eu lieu(…) », indique une note du porte-parole de l’armée en Ituri parvenue à ACTU7.CD.

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D’après la même source, ces ménages se trouvent actuellement dans les villages Malibongo, Busio et Tchabi et bénéficient d’une « haute protection des forces loyalistes et vaquent librement à leurs occupations ». Considérés jadis comme « lieux d’acceuil de nouvelles recrues ADF », les villages « Mapipa et Malibongo sont désormais sous contrôle de l’armée », confie la même source.

Depuis près de deux (2) mois, les chefferies de Bahema Boga et Banyali Tchabi, au sud d’Irumu, étaient devenus le théâtre d’attaques sanglantes des rebelles ougandais des ADF. Plusieurs civils ont été tués et d’innombrables dégâts matériels enregistrés. Depuis le lancement des offensives par l’armée contre ces rebelles dans cette contrée, la situation tend à se stabiliser.

Andy Kambale Matuku

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