La CENCO et l’ECC favorables à un consensus face aux cinq autres confessions « partis à la CIME pour rédiger le PV »

 

Pas de fumée blanche le mardi 27 juillet au Centre Interdiocésain entre les chefs des confessions religieuses sur la désignation du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Elles n’ont pas trouvé un compromis alors qu’il ne restait que quatre candidats à la course. Un ajournement de ces assises qui laissent entrevoir une crise dans le processus électoral.

Qu’est-ce qui s’est réellement passé alors que tout était bien parti pour que les Congolais connaissent le successeur de Corneille Nangaa ? Selon une source présente à ces assises, les confessions religieuses se sont partagées en deux camps. La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ du Congo (ECC) d’un côté et le reste des confessions religieuses de l’autre.

Le premier groupe cité est « resté favorable sur le principe d’une décision par consensus ». Et dans l’autre camp, les cinq confessions religieuses ont préféré partir à la CIME pour rédiger le Procès verbal (PV). D’après notre interlocuteur, « toutes les confessions religieuses à l’exception de l’Église catholique et de l’ECC auraient promis de faire une déclaration dans les heures qui suivent ».

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Ce qui porte à croire que la scission consommée au cours de cette rencontre entre les confessions religieuses au centre Interdiocésain n’est pas de nature à arranger les choses. Il ne sera pas étonnant que chaque camp proclame son candidat.

Rachidi Mabandu

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