Le meurtre du journaliste Musavuli Joël, assassiné par des personnes inconnues dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 août 2021, dans la localité de Kenya, près de Lwemba, à environ cinquante-cinq (55) kilomètres au sud de Mambasa, dans la province de l’Ituri, continue à susciter de vives réactions. Ce lundi 16 août 2021, le collectif des radios communautaires de l’Ituri et du Haut-Uélé vient de décider d’arrêter leurs émissions pendant au moins vingt-quatre (24) heures.
Dans une déclaration faite devant la presse, l’Association de Radios Communautaires et de Proximité du Haut-Uélé et de l’Ituri (ARCPHI) décrète une journée sans radio ce mardi 17 Août 2021 en mémoire de ce chevalier de la plume. Pour cette association, le meurtre de Musavuli Joël est inacceptable dans un État qui se veut de droit. Elle condamne fermement cet acte et appelle les radios à observer le deuil.
« (…) Il est inconcevable que dans un pays de droit, qu’un chevalier de la plume dans l’exercice de son métier d’informer l’opinion soit lâchement abattu. L’ARCPHI condamne cet acte et demande à tous les médias d’observer une journée sans radio c’est-à-dire silence radio ce mardi 17 Août 2021 sur l’étendue de la province de l’Ituri pour la mémoire de notre confrère », annonce le coordonnateur de l’ARCPHI, Freddy Lorima Dz’bo dans des propos parvenus à ACTU7.CD.
Ce lundi 16 août 2021, les radios émettant depuis le territoire de Mambasa ont observé une journée sans information en signe de protestation contre cet assassinat. Directeur de la Radio Télévision Communautaire Babombi (RTCB) émettant depuis Biakato, Joël Musavuli a été tué à l’arme blanche par des personnes inconnues dont on ignore les motivations.
Andy Kambale Matuku, à Mambasa