Le président de l’Assemblée Nationale, Christophe Mboso en appelle à la conscience collective et à la responsabilité historique de André Bokundoa, président de l’Eglise du Christ au Congo « ECC » et Marcel Utembi président de la Conference Episcopale Nationale du Congo « CENCO » dans le processus de désignation du président de la Commission Électorale Nationale indépendante « CENI » en remplacement de Corneille Nangaa.
C’est ce qu’indique l’accusé de réception du président Christophe Mboso, à la lettre de la CENCO et ECC du 14 août dernier, dont une copie est parvenue à ACTU7.CD, ce lundi 16 août 2021.
« Je me permets d’en appeler à notre conscience notre collective et à la responsabilité historique dans le processus, pour vous prier à privilégier, en toute circonstance, le dialogue, fondement des rapports humains, en lieu et place de ce manque de considération, les uns envers les autres, qui ne nous avance guère dans la cause noble que nous semblons défendre ensemble », écrit Mboso.
Par ailleurs, Christophe Mboso regrette l’attitude de deux chefs des confessions religieuses, l’ECC et CENCO qui ont refusé de répondre à l’invitation leur lancée par André Mbata, président de la commission politique administrative et juridique de l’Assemblée nationale.
« De ce fait, ne pas déférer à son invitation, frise l’obstruction des efforts d’information nécessaire pouvant lui permettre de saisir et traîter en toute équité les divergences profondes qui prévalent au sein de votre plateforme », fait savoir Mboso aux deux responsables de l’ECC et CENCO.
Christophe Mboso tient à la bienveillante attention des responsables de ces deux confessions religieuses pour le déroulement du processus de désignation du président de la CENI. En effet, un délai de 72 heures avait été accordé aux confessions religieuses par l’assemblée nationale afin de trouver un consensus pour la désignation du président de la CENI. Ce délai expire ce mardi 17 août à minuit.
Hervé Landry Ngoyi