La fondation Muna-Yala a lancé le samedi 4 septembre 2021, l’opération d’identification des victimes de la pollution des rivières Kasaï et Tshikapa pour l’octroi d’une assistance humanitaire.
C’est son président national Guy Mafuta qui l’a annoncé au cours d’une conférence-débat animée le même samedi dans le temple Galilée, à Tshikapa au Kasaï.
Selon le député national Guy Mafuta Kabongo, élu du territoire de Tshikapa, l’objectif est d’identifier les véritables victimes, qui sont constituées non seulement des populations riveraines, « mais aussi l’ensemble des victimes ».
« Cette campagne vise d’abord à déterminer les vraies victimes de cette catastrophe écologique, avant d’apporter une assistance à ces dernières, bien que le Gouvernement a déployé l’assistance humanitaire, sans l’identification », dit ce député national.
Le député Guy Mafuta estime que les premières victimes, c’est les pêcheurs qui vivent au quotidien avec ces eaux.
« La mission de cette délégation gouvernementale n’a pas répondu aux attentes de la population du fait que les vraies victimes n’ont pas été identifiées, notamment les pêcheurs, les vendeuses des poissons qui, du reste, ne sont pas jusque-là identifiés, pendant qu’ils vivent des eaux des rivières Kasaï et Tshikapa à travers la pêche », ajoute-t-il.
Cet élu rassure la disponibilité de dix mille (10.000) fiches d’identification qui seront réparties en trois (3) sites dont Dibumba, Kanzala et Kele.
Il est à noter que le Gouvernement central a remis aux victimes de la pollution cent trente-cinq (135) tonnes des vivres pour leur survie. Seulement, jusque-là, aucune méthode de distribution de ces biens n’est signalée.
Diaris Kindalo, à Tshikapa