Dans une déclaration signée par Martin Fayulu et Adolphe Muzito, dont une copie est parvenue au média non-aligné ce vendredi 17 septembre, ces deux leaders de la coalition Lamuka déplorent et condamnent la répression de la marche du 15 septembre dernier.
Pour Martin Fayulu et Adolphe Muzito, les répressions enregistrées lors de cette marche révèlent au monde la nature dictatoriale du régime de Félix Tshisekedi.
« Le Présidium de LAMUKA observe que ce pouvoir illégitime issu de la violation de la Constitution, par la violence exercée sur la souveraineté du peuple après les élections de décembre 2018, a révélé à la face du monde sa nature dictatoriale et brutale ainsi que son insensibilité au respect de la Constitution, des lois de la République, des droits humains et des libertés publiques. Ce régime de fait se distingue par un despotisme dégradant et honteux qui remet le pays au point de départ à travers les violations massives des droits humains, des libertés publiques et le muselage de la presse », peut-on lire dans ce document.
Pour le présidium de LAMUKA, les violences enregistrées lors de cette marche ne doivent pas rester impunies.
« Le Présidium déplore le manque de patriotisme et d’éthique qui s’est traduit par la violence extrême démontrée par les policiers secondés par les milices, expressément formées et commises pour réprimer les activités des forces de résistance. Ces violences délibérées ne doivent en aucun cas rester impunies et le Présidium exige qu’une enquête neutre soit diligentée pour déterminer les responsabilités à tous les niveaux de sorte que les auteurs, co-auteurs et les commanditaires de cette barbarie répondent de leurs actes devant les tribunaux », ont-ils fait savoir.
Ils exigent donc au gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny Ngobila Mbaka de « livrer aux contribuables Kinois les montants décaissés du trésor public pour permettre à la police et aux milices privées de réaliser une telle barbarie faisant » allusion aux tracasseries au 15 septembre dernier.
Hervé Landry Ngoyi