Le Comité de Gestion de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi (UOM) a dans un communiqué rendu public dans la soirée de lundi 20 septembre et dont une copie est parvenue à ACTU7.CD, condamné les actes de vandalisme posés par un groupe d’étudiants lors d’une marche de protestation.
Selon ce communiqué, ce groupe d’étudiants aurait mal interprété le communiqué qui fixe la date de la fin de la période de l’enrôlement au 27 septembre 2021. Le comité de gestion qui condamne ces actes, dénombre plusieurs dégâts matériels.
« Le Comité de Gestion de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi condamne les actes de vandalisme posés par un groupe d’étudiants (…) Ces étudiants qui ont mal interprété ce communiqué qui fixe la date de la fin de la période de l’enrôlement au 27 septembre 2021, conformément au calendrier académique du ministère de l’ESU, ont dans leur excès de zèle vandalisé le patrimoine de leur propre université. Plusieurs dégâts matériels sont enregistrés, notamment les vitres cassées, les chaises de la Bibliothèque centrale emportées, l’ordinateur et l’imprimante de la faculté de santé publique emportés. La journée a été perturbée », indique t-il dans ce communiqué.
Par sa décision prise le 16 septembre dernier, le comité Cibaka comptait respecter scrupuleusement le calendrier officiel et le vade-mecum.
« La date butoir pour la période de l’enrôlement aux épreuves de la première session 2020-2021 reste fixée au 27 septembre 2021 par le ministère de l’ESU. Le comité de gestion de l’UOM, qui tient à la légalité, respecte scrupuleusement le calendrier officiel de l’Etat et le vade-mecum du gestionnaire d’une institution de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU) », a t-il conclu.
En effet, les étudiants de l’Université Officielle de Mbuji-Mayi ont manifesté ce lundi 20 septembre dans l’avant midi pour réclamer l’annulation de la décision fixant au 27 septembre, la date butoir pour le paiement des frais académiques.
Les cours ont été perturbés lorsqu’un groupe d’étudiants a décidé de casser les chaises, brûler les pneus à l’entrée du campus et casser les vitres des auditoires. Les activités sont restées paralysées et les bureaux de l’administration fermés. Le calme est revenu après l’intervention de la Police pour rétablir l’ordre.
Christian Ngeleka, à Mbuji-Mayi