Depuis New York où il séjourne, Félix Tshisekedi s’est prononcé sur la crise qui règne autour de la désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Interviewé par VOA, le chef de l’État a déclaré avoir donné « des instructions claires au président de l’Assemblée nationale ». « Si ça continue de coincer dans les confessions religieuses, qu’on interroge l’Assemblée nationale », a fait savoir le Président de la République.
Félix Tshisekedi affirme n’être pas proche d’un candidat à la Centrale électorale comme certains l’accusent. « On a cité à tort les conseillers autour de moi, j’ai demandé des preuves des menaces, je n’ai rien trouvé (…) », dit Félix Tshisekedi. Ce dernier ne souhaite pas s’immiscer dans le processus de désignation membres de la CENI. « C’est délicat, je jouerai mon rôle le moment venu », a dit d’un ton ferme Félix Tshisekedi.
A l’heure actuelle, le processus électoral 2023 est suspendu à la désignation des membres de la CENI. Les confessions religieuses, qui doivent proposer le nom du président de cette institution d’appui à la démocratie, ne s’accordent pas. Catholiques et Protestants s’opposent au choix « partisan » des six autres confessions religieuses. La commission paritaire instituée par l’Assemblée nationale a déjà déposé son rapport à la chambre basse du Parlement, mais Christophe Mboso tarde à convoquer la plénière fatidique devant entériner la candidature des six confessions religieuses.
Lors du discours de la rentrée parlementaire de la session de septembre, le président de l’Assemblée nationale a promis que cette session devrait vider la question de la CENI.
Rachidi Mabandu