Il y a de ce qui parle déjà « glissement » aux échéances électorales de 2023. C’est notamment le cas de l’ancien collaborateur du feu abbé Malu Malu à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et expert en matière électorale. Pour Gilbert Kohika, techniquement, il n’y aura pas élections en 2023 malgré les conditions. Et de ce fait, souligne-t-il, le Président de la République Félix Tshisekedi va « glisser ».
« Nous devrons être honnête. Techniquement, il n’y aura pas élections en 2023 malgré les conditions. On peut réveiller le feu abbé Malu Malu, avec une bonne volonté politique. Je vous dis, ça sera difficile que les élections s’organisent et donc Félix Tshisekedi va glisser », a-t-il lâché dans une émission YouTube.
Et d’expliquer : « Aujourd’hui qu’est-ce que les gens disent ? On a eu tout le temps de préparer les élections de 2023. On devrait installer le bureau pour continuer le boulot, on ne l’a pas fait. Si lui il glisse dans le silence sans associer les autres, ça sera terrible. Je pense que si glissement devrait il y avoir, il faudrait que ça soit dans la concertation (…) ».
Dans ses différentes déclarations, le Chef de l’État Félix Tshisekedi dit tenir à l’organisation des élections en 2023 alors que, d’autre part, le processus de désignation des membres de la Centrale électorale est bloqué par manque de consensus entre les confessions religieuses. Pour les observateurs avertis, cette situation semble favoriser le « glissement » tant décrié.
José Muyaya