À la tête de six confessions religieuses parties prenantes à la désignation du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Dodo Kamba affirme avoir déposé une correspondance le lundi 4 octobre à l’Assemblée Nationale. Le Représentant légal des Églises de réveil du Congo (ERC) dit compter, au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi au siège de la CIME (Commission d’Intégrité et de Médiation Électotale) « sur la sagesse et l’amour des députés nationaux » pour entériner le candidat choisi par son groupe.
« Il est temps pour que l’Assemblée Nationale effectue l’entérinement de notre PV déposée », insiste Dodo Kamba.
L’homme de Dieu explique que le candidat qu’ils ont choisi est compétent. De même, il dit constaté que certains (Confessions religieuses) ont jeté de l’opprobre sur celui-là.
« Une haine qui ne dit pas son nom », déclare t-il avant d’ajouter que les chefs des confessions religieuses sont appelés à enseigner l’amour…
Dans sa communication, Dodo Kamba dit qu’ils ont déposé une lettre qui « répond à la demande du président de l’Assemblée Nationale ».
« Nous comptons sur la sagesse, l’amour des députés d’arriver à l’entérinement que nous allons déposer », soutient l’évêque.
Le début du week-end dernier, Christophe Mboso avait, une fois de plus, accordé un délai de 72 heures aux confessions religieuses pour se choisir un candidat commun devant assumer les fonctions du président de la Centrale électorale.
Les six confessions religieuses, à travers Dodo Kamba estiment que les pourparlers du samedi dernier au Centre Interdiocésain ne se sont pas passés comme il se doit. Il note l’absence des responsables attitrés de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) et de l’Eglise catholique.
« À la place, nous avons eu à faire à des gens avec qui nous n’avons jamais discuté autour de ce sujet », révèle Dodo Kamba.
Mais aussi, le Représentant légal des Églises de Réveil du Congo pense que ces assises ont été émaillées de l’insécurité causée par une frange des musulmans.
Bref, souligne Dodo Kamba, il y a eu un peu de légèreté : pas de sujet à l’ordre du jour.
« Il fallait un libre échange pour parler de tout. Ça ressemblait à un divers. Il n’y avait aucune proposition de concret. On aurait bien voulu qu’il y ait quelques preuves sur le travail abattu. Rien n’a été présenté dans ce sens », déplore t-il.
Et de renchérir, « nous nous sommes donnés la peine de respecter les institutions de notre pays. On a le souci de cette population. Désigner le président de la CENI pour éviter le glissement devrait être notre priorité ».
Malheureusement, constate Dodo Kamba, « les autres confessions souscrivent à ne pas désigner un membre pour que la question reste pendante. Nous n’y adhérons pas à cette démarche. Nous sommes convaincus que notre choix a été judicieux », conclu t-il.
Rachidi Mabandu