« Une nouvelle rencontre entre les chefs des confessions religieuses n’était pas à l’ordre du jour après l’échec des pourparlers de samedi dernier au Centre Interdiocésain », tranche Dodo Kamba. Au nom des six confessions religieuses, le Représentant légal des églises de réveil l’a déclaré le lundi 4 octobre devant les journalistes au siège de la Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME).
« A la sortie du Centre Interdiocésain le samedi dernier, notre communication était claire : il ne s’agissait plus de se rencontrer le jour suivant ou la semaine prochaine pour reparler de cette question », confirme Dodo Kamba. Une affirmation qui contredit l’annonce faite par l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) représentant l’Eglise catholique à ces assises.
L’abbé Donatien Nshole, reconnaissant que chaque partie est restée campée dans sa position d’avant, a laissé entendre que « le week-end pourrait nous aider à voir les choses autrement » et s’est remis à Dieu. Ce prélat catholique a déclaré pour ce faire que « les travaux devront se poursuivre le lundi prochain », c’est-à-dire le 4 octobre au même endroit.
Dodo Kamba, de son côté, dit ne pas comprendre cette façon de faire les choses de « nos amis catholiques ». Prenant la presse à témoin, il pense que si tel était le cas, « le président des confessions religieuses devraient nous envoyer les invitations le samedi, dimanche ou carrément ce lundi matin ». « Mais tel n’est pas le cas », conclut Dodo Kamba pointant d’un doigt accusateur catholiques et protestants de vouloir retarder le processus électoral « pour des agendas cachés ».
Rachidi Mabandu