Blocage désignation candidat président CENI :  » (…) Si on n’arrive pas à trouver un autre candidat qui soit capable de gérer la CENI, alors le pays est mort » (Cardinal Fridolin Ambongo)

 

C’est une sortie médiatique en silence du cardinal Fridolin Ambongo après l’échec de différentes discussions entamées par les confessions religieuses pour la désignation des animateurs de la centrale électorale.

Pour lui, quant l’église catholique s’en mêle des affaires, ce n’est pas pour en tirer profit. À l’en croire, à ce stade, si on n’arrive pas à trouver un autre candidat qui soit capable de gérer la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), « le pays est mort ».

« L’Église catholique quand elle s’en mêle des affaires, ce n’est pas pour en tirer profit de la désignation du président de la CENI. Elle veut simplement apporter sa contribution pour une bonne organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées pour faire avancer notre pays. Mais nous constatons qu’il y a des agendas qui ne sont pas nécessairement dans l’intérêt de la population qui bloquent la désignation du président de la centrale électorale », a-t-il réagit lors de l’ouverture de la session de renforcement des capacités de l’Association des conférences Épiscopales de l’Afrique-centrale qui s’organise à Kinshasa du 7 aut 9 octobre 2021.


Et de préciser : « Notre position est connue, nous l’avons signifier à qui de droit et nous restons logique avec nous-mêmes, car nous ne voulons pas trahir notre conscience et le peuple congolais. Si on n’arrive pas à trouver un autre candidat qui soit capable de gérer la CENI, alors le pays est mort ».

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Alors que l’on approche petit à petit vers 2023, année électorale en République Démocratique du Congo(RDC), les confessions religieuses censées designer les animateurs de la centrale électorale, organe chargé d’organiser les scrutins dans le délai imparti, n’ont pas parvenu à trouver un terrain d’entente jusqu’à présent malgré de multiples délais accordés par l’Assemblée nationale.

Au sein des confessions d’une part un groupe de six (6) chefs religieux soutient la candidature de Denis Kadima, d’autre part les deux (2) autres (CENCO-ECC) exigent quelqu’un d’autre à sa place. Le couple CENCO-ECC affirme que le candidat soutenu par le G6 est porté par une famille politique.

José Muyaya

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