« Eric Senga (ECC) sommé de justifier les 100.000 USD pour lesquels il a écopé d’une demande d’explication » (Ydriss Katenga)

 

Dans la gué-guerre qui oppose les deux camps des confessions religieuses appelées à désigner le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les chefs spirituels vont dans tous les sens. Lors de la conférence de presse des six chefs religieux, le samedi 9 octobre à Fleuve Congo Hôtel, les « six » n’ont pas épargné le camp adverse.

« Éric Senga, le porte-parole de l’ECC est sommé de justifier d’abord les 100 mille USD pour lesquels il a écopé d’une demande d’explication », dit Ydriss Katenga, le secrétaire général de la Communauté islamique. « La même personne vient des USA dans le lobbying pour bloquer le processus électoral. Qui finance? », s’interroge-t-il.

« Un homme de bonne foi ne peut pas qualifier tout ce que nous avons fait d’échec », dit Ydriss Katenga, répondant à l’abbé Donatien Nshole qui a admis l’échec des chefs religieux. « Ils ont affirmé détenir la vérité des urnes qu’ils ont donnée à personne. La charte ne parle pas de présidium », explique Ydriss Katenga.

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« Chacune des 8 confessions religieuses avait un bureau au siège de la CENCO. Nous avons tous de l’expertise électorale, pas que les deux (ECC et l’Eglise catholique) », dit Ydriss Katenga qui « restitue les faits dans leur contexte et dit toute la vérité sur le processus de désignation » de délégués à la CENI ».

Et d’ajouter, « jeter de l’opprobre sur un homme de Dieu, c’est ébranler la sacralité du peuple de Dieu sur son église. Toute limite gardée, régulièrement brimée par la CENCO et l’ECC ». Les 6 chefs des confessions religieuses, à travers leurs experts, dénoncent « la désinformation et le mensonge » des catholiques et protestants.

Rachidi Mabandu

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