EPST : « Nous avons déjà initié une pétition et nous sommes en train de réunir les signatures jusqu’à ce que Tony Mwaba parte » (SYECO/Rutshuru)

 

Des enseignants des écoles publiques réunis au sein du Syndicat des Enseignants du Congo (SYECO) continuent leur mouvement de grève lancé depuis le 04 octobre dernier.

Jusqu’à présent, les élèves sont toujours à la maison même si certaines écoles sont déjà fonctionnelles à l’intérieur du pays.

Entre-temps, une pétition a été initiée au Nord-Kivu notamment pour exiger le départ du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) Tony Mwaba.


En territoire de Rutshuru, cette structure des enseignants accuse le Gouvernement de constituer de bloquer la rentrée effective des classes. Pour elle, les « fausses promesses » sont à la base de cette situation, comme l’a fait savoir Isaac Mwanashaba, secrétariat permanent du SYECO à Rutshuru dans une sortie médiatique ce lundi 18 octobre.

“Celui qui est responsable de ces difficultés des enfants, c’est le Gouvernement, parce qu’il a fait de mauvaises promesses auprès des parents, des élèves et voilà que le Gouvernement n’honore pas ses promesses. Si aujourd’hui le Gouvernement répondait à nos préoccupations, même demain on peut commencer les activités scolaires”, a-t-il dit.

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À lui de poursuivre : “Il faut que le Gouvernement prenne en charge la gratuité [de l’enseignement] parce que nous avons semblé ignorer cet article 43 de la constitution. Nous avons déjà initié une pétition et nous sommes en train de réunir les signatures jusqu’à ce qu’il (Tony Mwaba) parte et qu’on nous apporte un autre Ministre qui saura la valeur d’un enseignant”.

Pour rappel, les enseignants des écoles publiques sont en grève depuis trois (3) semaines pour exiger la supression de la zone salariale, la paie des nouvelles unités et des non payés, la majoration du salaire des enseignants et la retraite honorable des enseignants plus âgés.

Christopher Kambale, à Butembo

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