Plus de sept mille huit cents (7.800) personnes déplacées internes sont cantonnées dans la ville de Baraka (Sud-Kivu) et ses environs. Ceci est contenu dans un rapport du Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) en République Démocratique du Congo (RDC) publié mercredi 20 octobre 2021.
Ces affrontements ont été signalés à Bibokoboko et dans d’autres villages des Moyens-Plateaux du territoire de Fizi. On parle de six (6) villages au total incendiés lors de ces affrontements, notamment Magunga I et II, Bibokoboko centre, Mugorore I et II, Kavumu, Bivumu, Magaja et Kisombe, ainsi que du bétail emporté, indique ce rapport.
« 3.000 personnes sont arrivées à Baraka et ont trouvé refuge au sein d’une église et des familles d’accueil. Les Casques Bleus de la mission onusienne ont été déployés pour sécuriser le site, en appui aux Forces armées congolaises. Plus de 4.200 autres personnes ont rallié les localités de Bitobolo, Ibumba, Lweba, Mukolwe et Lusenda. Plus de 800 personnes sont arrivées dans les villages de Lusenda et Lweba », lit-on dans ledit rapport.
Le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) qui a été informé de cette situation, a promis au maire de Baraka Jacques Mbotchwa une intervention humanitaire en faveur des déplacés et des familles d’accueil.
Notons que ces déplacés sont comptés parmi les membres des communautés Banyindu, Bafuliiru et même des Babembe. Ces derniers sont logés dans des familles d’accueil et n’ont malheureusement pas reçu assistance.
De violents affrontements entre des groupes armés ont débuté le 12 octobre 2021 dans les moyens et hauts plateaux de Fizi. Au moins six (6) civils ont été tués lors desdits affrontements, selon les sources de la société civile locale.
Ngaboyeka Pascal, à Bukavu